Suites aux annonces du Premier ministre le 28 avril et dans la prévision de la réouverture de certains établissements de restauration collective, les décideurs politiques et les responsables de la commande publique doivent traduire dans leurs actes la nécessité de l’approvisionnement en produits français.
Dès le 11 mai, mangeons enfin français à la cantine !
Après avoir connu de nombreuses problématiques de distribution, avec par exemple la fermeture des marchés de plein air, ce nouveau débouché permettrait le rééquilibrage des marchés pour les filières les plus fragiles.
L’Etat doit prendre ses responsabilités et redémarrer en tenant compte des engagements du Président de la République en matière de souveraineté alimentaire. Favoriser l’origine France plutôt que les produits d’importation, c’est offrir un accès à une alimentation saine, plus durable, et renouer un lien fort entre les consommateurs et leurs territoires. Plusieurs courriers ont été envoyés pour relayer ce message à François Baroin, Président de l’AMF, Dominique Bussereau, Président de l’Assemblée des Départements de France, Renaud Muselier, Président de Régions de France et Didier Guillaume, Ministre de l’agriculture.
Les agriculteurs français sont fortement mobilisés depuis le début de la crise et continueront toujours de l’être pour nourrir leurs concitoyens. Il est donc légitime d’attendre en soutien, des actes forts de la part des responsables politiques locaux qui, avec la gestion de la restauration collective, peuvent eux-aussi contribuer à la souveraineté alimentaire de la France.
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