Vendredi 15 octobre, les réseaux de Jeunes Agriculteurs, de la FNSEA et de la Fédération Nationale Ovine se sont exprimés sur plus de 70 départements pour faire entendre le ras-le-bol des éleveurs dont les troupeaux continuent d’être prédatés de manière croissante.
Pour rappel, nous recensons plus de 1400 éleveurs attaqués sur l’année 2020, avec une augmentation de 39 à 42 départements touchés par la prédation.
Avec ces augmentations, c’est tout le pastoralisme et l’élevage à l’herbe en plein air qui est menacé, alors que c’est un type d’élevage particulièrement plébiscité par le consommateur. Le pastoralisme, c’est la stabilisation des sols, l’entretien des paysages, la préservation de la biodiversité…
En parallèle de cette mobilisation, JA/FNSEA/FNO/FNB/FNC ont rencontré le même jour le Préfet Pascal Mailhos, coordinateur national du Plan Loup.
Nous avons pu évoquer les enjeux autour du comptage de la population. Aujourd’hui, le Plan National d’Action repose sur une population manifestement sous-estimé, et nous souhaitons qu’elle soit revue, afin de mieux adapter les prises de décision.
Le président de la République l’a rappelé lors des Terres de Jim, il est nécessaire d’avoir une gestion territorialisée de la prédation. Nous avons besoin que des actions suivent les annonces et qu’une gestion plus proche de la réalité du terrain voit le jour.
Sur le statut des chiens de protection, sujet tout particulièrement d’actualité, le Préfet s’est engagé à revoir les textes légaux afin de réviser son statut. Nous demandons qu’ils soient sous la responsabilité de l’État, afin de mieux protéger les éleveurs.
Les éleveurs et leur famille sont dans une grande souffrance, et ils ont besoin d’une réponse rapide et pragmatique afin garantir l’avenir de nos élevages de montagne.
Découvrez ci-dessous la vidéo d’Édouard Pierre et Justine Fusi
Retrouvez ici notre communiqué de presse.
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