En début d’année, nous avons abordé la réforme de la fiscalité agricole avec de nombreux espoirs. Quelques mois plus tard, alors que nos parlementaires débattent de la loi de finances pour 2019, le tableau est mitigé. D’un côté, ce chantier débouche sur des avancées réelles. C’est le cas avec l’épargne professionnelle de précaution, qui permettra aux agriculteurs de se constituer, s’ils le souhaitent, une épargne monétaire ou sous forme de stocks. Mais d’un autre côté, malgré un accord de principe, la défiscalisation de la Dotation jeunes agriculteurs (DJA) n’est pas encore concrétisée. Nous attendons aussi toujours des propositions de mesures fiscales envers les cédants. Le gouvernement nous écoute avec attention, nous approuve, mais sans traduire ces idées en propositions législatives ! Faut-il rappeler à nos gouvernants que plus d’un agriculteur sur trois partira à la retraite dans les dix prochaines années ?
Nous sommes persuadés que nous pouvons encore améliorer cette réforme, qui va dans le bon sens. C’est pourquoi nous resterons engagés jusqu’à l’aboutissement de ce chantier. Tout en attendant du gouvernement qu’il fasse preuve de plus d’ambition.
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