Le 11 octobre, en clôturant la première phase des États généraux de l’alimentation, vous avez appelé, monsieur Macron, à un « changement profond de paradigme ». Qu’il s’agisse du regroupement de l’offre, de la rénovation de la contractualisation ou de l’encadrement des promotions, nous ne pouvons qu’approuver ces propositions. Nous les portons depuis longtemps ! Mais les jeunes agriculteurs seront pleinement satisfaits quand l’argent sera revenu dans les cours de ferme. Comme vous, nous ne signons pas de « chèque en blanc » et attendons que ces paroles porteuses d’espoirs se traduisent en actes.
JA continuera à jouer son rôle d’aiguillon. Vous avez demandé aux inter-professions des plans de développement à cinq ans. Nous saurons leur rappeler la place des jeunes dans les filières. Nous saurons poursuivre le dialogue avec nos concitoyens. Nous l’avons déjà fait le 11 octobre à Paris, avec un message fort : l’alimentation a un prix. Nous, jeunes agriculteurs, sommes prêts à nous adapter aux nouvelles demandes des consommateurs. C’est tout l’enjeu du deuxième chantier des EGA, qui a débuté. Mais pour cela, il faudra que nous retrouvions des perspectives économiques et, comme vous le dites si bien, monsieur le Président, « la confiance ». Alors, chiche ?
Jérémy Decerle, Président de Jeunes Agriculteurs
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