Le mercredi 2 septembre, la ministre de la Transition Ecologique et Solidaire a tenu l’engagement pris par ces prédécesseurs et s’est déplacée sur la commune d’Ancelle dans les Hautes-Alpes suite à l’invitation de Jeunes Agriculteurs PACA/AURA/Occitanie afin d’échanger avec les éleveurs confrontés à la prédation. Après une rencontre en huis-clos entre la ministre et les représentants des organisations agricoles du département, la visite s’est poursuivie sur le terrain, dans l’exploitation d’Edouard Pierre, Jeune Agriculteur, puis en cœur de parc.
Pour rappel, la prédation due à la réintégration du loup ou de l’ours, a créé une situation difficile pour les troupeaux : c’est 3872 dossiers déposés, 50 000 animaux prédatés entre 2016 et 2019. Le sentiment d’abandon notamment du fait du manque de de soutien des pouvoirs publics engendre également des difficultés morales sur le terrain.
La présence de Barbara Pompili a permis à la profession de s’exprimer ouvertement et de mettre en lumière la réalité du terrain, en lui permettant dans un premier temps de prendre connaissance du fonctionnement des dispositifs de défense, effectifs sur le territoire, et ensuite d’écouter attentivement les témoignages d’éleveurs. Ce fut l’occasion pour Jeunes Agriculteurs de lui exposer nos propositions concernant la gestion du loup en France et d’illustrer les difficultés rencontrées par les éleveurs des zones soumises à la prédation et l’impact engendré sur ces territoires.
La ministre a évoqué la possibilité d’avancer sur l’usage de caméras thermiques pour la protection nocturne des troupeaux, JA veillera à ce que cette question soit effectivement traitée. Le département JA des Hautes-Alpes a donné rendez-vous à la ministre dans 600 jours pour faire un bilan sur ce sujet sensible.
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