Dans le cadre de la réunion des ministres du Commerce Extérieur, qui se réunissent à Bratislava le 23 septembre, le secrétaire d’Etat Matthias Fekl doit demander, au nom de la France, l’arrêt des négociations sur le traité transatlantique (Tafta). Pourtant, l’exécutif européen déclarait le 4 septembre dernier que les négociations se poursuivraient malgré les oppositions. Jeunes Agriculteurs s’oppose fermement à cet accord de libre-échange qui s’avèrera destructeur pour le secteur agricole.
Si nous soutenons la position de la France, nous avons de sérieux doutes quant à sa portée face à une Commission européenne qui fait la sourde oreille. Nous souhaitons l’arrêt des négociations sur le Tafta afin de préserver les agricultures de type familial que nous connaissons aujourd’hui.
Il ne s’agit pas de s’opposer par principe aux échanges internationaux. Ceux-ci devraient avant tout servir la sécurité alimentaire des pays et protéger le droit à l’alimentation. Le modèle proposé aujourd’hui met en concurrence déloyale des exploitations de type familial. Nous prônons des échanges internationaux fondés sur la complémentarité entre grands ensembles régionaux qui respectent avant tout les agriculteurs de tous les pays concernés.
En 2014, lors du sommet international des jeunes agriculteurs organisé par le syndicat, nous avons commencé à construire des propositions internationales sur le sujet des négociations commerciales. Les syndicats de producteurs doivent collaborer et construire ensemble des alliances transnationales.
Photo: sommet international des jeunes agriculteurs organisé par le syndicat en 2014.
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