Belle réussite des Terres de Jim

Encore une fois, les Jeunes Agriculteurs ont démontré leur savoir-faire événementiel : cette capacité d’organiser ensemble, de planifier et de fédérer tous les acteurs d’un territoire autour d’eux et d’un projet.

Et ce projet était d’envergure : les Jeunes Agriculteurs de Moselle se sont donné le challenge d’accueillir plus de 100 000 personnes sur l’ancienne base aérienne à Metz pour faire découvrir nos métiers et nos productions. Chapeau bas.

Ce qui était regrettable, en revanche, c’était l’absence du ministre de l’Agriculture. Je vous avoue que je n’en ai pas très bien compris les raisons. C’était presque inédit. Ce que je sais en revanche, c’est que c’est vraiment déplorable, parce qu’un événement comme celui qui nous a réuni à Metz le 11, 12 et 13 septembre dernier, dédié à la promotion de l’agriculture, mérite il me semble, la considération du ministre. Et les jeunes agriculteurs aussi méritent cette considération.

Merci au comité d’organisation de cet événement qui a osé ce pari fou de transformer une base militaire en le plus grand évènement agricole de plein air au niveau européen, et nous pouvons vous dire que le pari a largement été réussi puisqu’en 3 jours, nous avons accueilli 110 000 personnes !

Comme chaque année, nous repartons des Terres de Jim avec des lauréats, ceux du concours de labour, bravo aux champions de France Mathieu Comoreche et Bertrand Landré et ceux des graines d’agriculteurs, qui sont deux femmes cette année, Emilie et Marie, qui témoignent bien du dynamisme de notre métier.

Ce dynamisme, dont nous sommes fiers, est pourtant parfois mis à mal, et comme vous le savez tous, c’est le cas depuis quelques mois. Les actions syndicales des 3 et 7 septembre, à Paris et Bruxelles, sont historiques. Pour que nous en soyons arrivés là, il fallait que la situation de certaines de nos exploitations, en particulier en élevage, soit devenue intenable. Et c’est malheureusement ce qui se passe dans de nombreuses régions, y compris – et parfois même surtout – pour des jeunes en phase d’installation.

Alors, en ces temps de crise, il est important de maintenir le dialogue avec le grand public parfois éloigné des réalités des agriculteurs et donc peu enclin à comprendre la colère de notre profession véhiculée dans les médias.


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